Voici le prologue de mon histoire, je travail depuis six ans sur une série le premier tome étant achevers je chercher un éditeur
j'ai une proposition en vue si le roman réecrit leur plait je serais édité chez eux
Chapitre 1
Prologue
Le 30 Juin 1764. Nord entre Aubrac et Margeride.
Il faisait très chaud par cette belle journée de Juin. Le soleil brillait, et il y avait une légère brise qui rafraîchissait les jeunes bergers gardant leurs troupeaux. Toutefois, ni les jeunes bergers, ni personne d’autre ne se doutait que cette belle journée allait se terminer dans le sang. Venant du village d’Ubas, près de la Commune de Saint Étienne de Limoges, de jeunes enfants couraient dans l’herbe, et se laissaient tomber pour sentir la douce odeur de la végétation.
Parmi tous les bambins qui composaient le groupe, se trouvait une jeune fille d’une extrême beauté. Avec des longs cheveux flottant au vent, ses grands yeux verts débordaient d’une douce innocence. Elle courait avec tous les enfants, et s’allongeait dans la prairie les yeux fermés goûtant au plaisir de l’enfance insouciance. Tout semblait aller pour le mieux ! Dans l’un des troupeaux, se trouvait un tout jeune agneau qui allait sceller à jamais l’une des plus grandes séries de meurtres jamais élucidées.
La chaleur en ce début de juin était des plus lourdes, et l’animal n’avait qu’une seule idée en tête : faire comme tous les petits de son espèce, et aller gambader dans la forêt. Après quelques secondes d’hésitation, c’est bien ce qu’il fit, et avec la rapidité d’un loup, il réussit à échapper à ses gardes.
S’apercevant de la fuite de l’agneau, elle se leva, étant la plus âgés de tous les gardiens, elle se lança à la poursuite du fuyard. Elle se dirigea dans la direction qu’il avait prise. Malheureusement, il s’enfonça dans la forêt, et malgré l’interdiction des adultes refusaient que les enfants s’aventure seuls dedans, (elle s’y engagea derrière lui.
S’enfonçant en oubliant toute prudence, elle balaya du regard l’endroit où elle se trouvait à la recherche de son fuyard.
Lorsqu’elle l’aperçut, se trouvait en contrebas, près d’un carré d’herbes et en dégustait avec un plaisir évident. Elle poussa un soupir et descendit dans le trou, mais lorsqu'elle posa le pied sur ce qu’elle croyait être de la terre solide, elle fit un plongeon dans ce qui se révéla être un étang. Lorsqu’elle refit surface, elle pesta, et se mit à nager jusqu’à l’agneau, qu’elle prit dans ses bras.
Elle commença alors à remonter la pente quand soudain, elle entendit des branches mortes craquer comme si l’on avait marché dessus. Tendant l’oreille, elle identifia deux sons différents. Le premier étant des bruits de pas, sans pour autant parvenir à identifier le second. Cependant cela ne l’empêcha pas de continuer à grimper.
La pente était trop raide, et les bruits de pas se rapprochaient, ce qui l’inquiéta car les pas étaient trop bruyants pour être ceux d’un de ses camarades qui serait venu à sa rencontre. La gorge sèche, une panique que la bergère jugea irraisonné l’envahit, sans même qu’elle ne s’en rende compte (aperçoive), elle libéra son prisonnier et accentua sa prise pour sortir de sa prison d’eau.
Tirant pour se hisser sur le rebord, la branche qui la soutenait émit un craquement sinistre et céda sous son poids, la replongeant dans l’eau. Se débattant dans le liquide boueux, elle donna plusieurs coups de pieds pour remonter à la surface. Toussant et crachant, elle tenta de reprendre son souffle. Ses yeux recouverts par la vase lui donnèrent la nausée, d’une main elle chassa ce qu’elle put de sa peau, tandis que sa main tâtonnait devant elle à la recherche d’un soutien.
Son corps cependant se figea en sentant une présence derrière elle, les battements de son cœur résonnèrent comme des tambours à ses oreilles, un souffle brûlant lui parcourut l’échine. Celui-ci n’appartenait en rien à un humain, ni à un animal qu’elle connaissait. Prise de tremblements, elle se tourna lentement.
Son sang se glaça dans ses veines, lorsque son regard rencontra deux immenses yeux jaunes, ne pouvant détacher son regard de ses iris elle ne vit pas la gueule de crocs aiguisés qui lui transperça la gorge. Un flot de sang chaud coula le long de son corps, étouffé par son fluide de vie, aucun son ne put sortir de ses lèvres lorsque la Bête entreprit de la dévorer.
C’est ainsi que mourut la première victime de la Bête qui fut connue par la suite sous le nom de « La Bête du Gévaudan ».